Au fond, ça peut faire tout ce qu’on leur apprend.
- lespetitsmotsdecar
- 4 mai
- 4 min de lecture
Paul Piché

Pis les enfants, c'est pas vraiment, vraiment méchant
Ça peut mal faire, mal faire de temps en temps
Ça peut cracher, ça peut mentir, ça peut voler
Au fond, ça peut faire tout ce qu'on leur apprend
Je lis actuellement un livre de Joe Dispenza, Devenir super conscient afin d’essayer de démystifier ce qu’est la physique quantique. C’est un auteur que je ne connaissais pas, mais quelques personnes m’ont dit apprécier ses méditations. Son point de vue reste nébuleux pour moi, mais j’essaie de faire preuve d’ouverture et d’explorer quelque chose de nouveau.
Au début du deuxième chapitre, il explique le fonctionnement du cerveau et le processus d’apprentissage. C’est en lisant cette page que les paroles de la chanson L’escalier , de Paul Piché m’ont traversé l’esprit. « Pis, les enfants…ça peut faire tout ce qu’on leur apprend. » Les adultes aussi !
Ce que je retiens de ma lecture, c’est que lorsque mon cerveau est en action pour marcher, parler, conduire…, j’active une combinaison de réseaux neurologiques spécifiques qui sont habitués à agir ensemble parce que j’ai effectué cette activité un grand nombre de fois. Au début de l’apprentissage, c’est plus maladroit, car les neurones du cerveau s’assemblent pour former des milliers de connexions synaptiques.
Par exemple, j’avais déjà une petite base en taï chi et en espagnol au moment où j’ai repris des cours au début de ma retraite. Il restait des traces de connexions dans mon cerveau, mais après deux ans de leçons et de pratique, je sens bien que les liens sont plus forts, même si je dois encore réfléchir à mes gestes et à mes mots. Ce n’est pas encore naturel, mais j’apprécie le processus d’apprentissage.
L’auteur nous rappelle également l’importance de construire de nouveaux apprentissages pour créer de nouveaux circuits neuronaux. Si nous nous en tenons à ceux que nous avons, nous risquons de nous piéger dans une routine qui nous maintient dans notre passé.
Nous aurons tendance à faire les choses et à réagir de façon automatique à notre environnement au détriment de l’accès à notre monde intérieur et à notre créativité. Plus rien ne change et notre passé devient alors notre futur.
Je peux choisir de changer en me libérant de certaines de mes pensées et émotions liées au passé. Au lieu de me contenter de vivre des émotions de survie, telles que la souffrance et la culpabilité qui ont une fréquence vibratoire plus lente, je peux méditer pour m’aider à me centrer sur des pensées liées à des émotions à haute fréquence comme l’amour et la joie.
On dit que les enfants apprennent par l’exemple. Les adultes aussi ! Je m’entoure de personnes en cheminement et je me tourne vers des lectures inspirantes.
Comme le dit si bien Joe Dispenza : « Vous découvrirez qu’au-delà de votre peur, se trouve le courage, au-delà du manque se trouve la complétude et au-delà du doute, la certitude profonde. » J’aspire à ce sentiment de plénitude et j’essaie d’appliquer ce que je préconise pour élever mon niveau de conscience.
J.C. Ryle a écrit : « Les enfants font ce qu’on fait, pas ce qu’on dit. » Les adultes aussi !
Caro
Pour aller un peu plus loin...
Devenir Super conscient pp. 31-32
Pour commencer, intéressons-nous au fonctionnement du cerveau. Quand un tissu neurologique du cerveau ou du corps est activé, il crée le mental. Par conséquent, du point de vue neuroscientifique, le mental est le cerveau en action. Par exemple, vous avez un état d’esprit spécifique quand vous conduisez, un autre quand vous prenez votre douche et encore un autre quand vous chantez ou que vous écoutez de la musique. Vous avez un état d’esprit très spécifique lorsque vous exécutez chacune de ces fonctions complexes, car vous avez probablement effectué chacune de ces tâches des milliers de fois. Votre cerveau s’active donc d’une manière très spéciale à chaque fois.
Quand votre cerveau est en action, par exemple quand vous conduisez votre voiture, il s’avère que vous activez effectivement une séquence, un schéma ou une combinaison de réseaux neurologiques spécifiques. Ces réseaux neuronaux sont tout simplement des groupes de neurones qui agissent de concert, de manière communautaire, à l’instar d’un logiciel automatique ou d’une macro, car vous avez réalisé cette action particulière un grand nombre de fois. En d’autres termes, les neurones qui s’activent ensemble pour accomplir la tâche concernée nouent des liens encore plus forts. Quand vous choisissez consciemment de conduire votre véhicule, on pourrait dire que vous sélectionnez automatiquement ces neurones et que vous leur donnez pour instruction de s’activer afin de créer un état d’esprit spécifique.
Votre cerveau est essentiellement le produit de votre passé. Il a été façonné, moulé, de sorte à devenir une archive vivante de tout ce que vous avez appris et vécu jusqu’ici dans votre vie. Du point de vue neuroscientifique, il y a apprentissage dès lors que les neurones dans le cerveau s’assemblent pour former des milliers de connexions synaptiques et que ces dernières se regroupent en réseaux neurologique tridimensionnels complexes. Considérez que l’apprentissage consiste à créer une version améliorée de votre cerveau. Quand vous vous intéressez à des connaissances , des informations et qu’elles ont un sens pour vous, cette interaction avec l’environnement laisse des traces biologiques dans votre cerveau. Quand vous faites une nouvelle expérience, vos sens écrivent neurologiquement cette histoire dans votre cerveau et davantage de neurones se rassemblent pour créer des connexions enrichies et améliorer encore plus le fonctionnement du cerveau.
Non seulement les expériences permettent de développer les circuits cérébraux, mais en plus, elles créent des émotions. Considérez que les émotions sont les résidus chimiques d’expériences passées, c’est-à-dire des rétroactions chimique. Plus un événement a un impact émotionnel fort dans votre vie, plus il laissera une trace durable dans votre cerveau ; c’est ainsi que se forment les souvenirs à long terme. Aussi, si apprendre signifie créer de nouvelles connexions dans le cerveau, se souvenir signifie préserver ces connexions. Plus vous répétez une pensée, un choix, un comportement, une expérience ou une émotion, plus les neurones concernés s’activent et créent des liens, et plus ils développeront une relation à long terme.
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