Capable ou pas capable, vous avez raison.
- lespetitsmotsdecar
- 29 juin
- 4 min de lecture
Henry Ford

Que vous pensiez être capable ou ne pas être capable, dans les deux cas, vous avez raison.
Après le concert donné par une chorale d’enfants, un homme a fait remarquer au directeur de la chorale que le programme choisi était très ambitieux. Ce dernier a répondu qu’il en était conscient, mais que les enfants l’ignoraient et avaient réussi en travaillant dur !
Dans son livre Les quatre accords toltèques, Don Miguel Ruiz insiste sur l’importance d’une parole impeccable. « L’esprit humain est semblable à une terre fertile dans laquelle des graines sont continuellement semées : des opinions, des idées et des concepts. Vous plantez une graine, une pensée, et elle croît. La parole est une graine, et l’esprit humain est si fertile ! »
On peut adopter la croyance d’une autre personne à notre discours intérieur, mais on peut aussi la lui redonner ou la changer grâce au regard bienveillant d’une autre personne.
J’étais plus jeune que les autres élèves parce que mon père avait falsifié mon baptistaire et j’ai commencé ma première année de primaire à l’âge de cinq ans. À dix ans, je ne comprenais rien aux fractions et aux décimales. J’étais encore au stade concret et je n’arrivais pas à saisir le concept abstrait des équations mathématiques comme celle qui demande d’additionner une demie avec deux tiers. Mon enseignante pensait que j’étais nulle en mathématiques et je le pensais aussi.
Lors des examens de classement pour le secondaire, j’ai été placée dans un groupe allégé en mathématiques. J’ai demandé à ma mère de m’inscrire à un cours d’été. Pendant un mois, j’ai consacré toutes mes matinées à réviser les bases des fractions et des décimales avec un enseignant passionné. Comme j’avais maturé, j’ai bien compris et j’ai même trouvé cela facile. En septembre, j’ai rejoint le cours régulier et j’étais certaine de réussir. Ce qui s’est avéré exact.
Dans son livre, Progresser à pas de géant, Tony Robins explique qu’une idée, c’est comme un dessus de table sans pieds, donc sans soutien, alors qu’une croyance est une table munie de quatre pieds solides. Ces pieds représentent la certitude qui découle des expériences passées. Nous pouvons aussi utiliser notre imagination pour créer des cadres de référence.
Les pessimistes sont souvent réalistes quant à leurs aptitudes et ils abandonnent avant même d’avoir essayé. Les optimistes, eux, surestiment leurs capacités et ils arrivent à leurs fins à force d’essayer. J’ai vu quelques comédies assez loufoques tirées de faits réels de personnes ordinaires qui se sont démarquées en réussissant un exploit que peu de gens croyaient possible.
Voici une courte liste de films à la fois hilarants et inspirants : Eddy l’aigle qui a choisi le ski acrobatique pour participer aux Jeux Olympiques d’hiver de 1988. Dans L’Ascension, Samy quitte son HLM pour gravir l’Everest alors qu’il n’a aucune expérience de l’alpinisme. Ce film est basé sur l’histoire de Nadir Dendoune. Dans l’As du Golf, Maurice Flitcroft se qualifie frauduleusement pour l’Open britannique de golf en 1976.
Ma vie n’est pas une comédie dramatique. Capable ou pas capable, c’est la confiance que j’ai bâtie au fil des ans, en réalisant différents projets, qui me permet de penser que je suis capable de réussir ce que j’entreprends !
Caro
Pour aller un peu plus loin...
Progresser à pas de géant (pp. 81-82)
La faculté de garder une juste perspective de leurs problèmes permet à ceux qui réussissent de ne pas tomber dans le piège de l’attitude mentale axée sur le « problème qui se répercute à tous les niveaux ». Au lieu de se dire : « Je mange trop et cela va ruiner toute ma vie », il se disent plutôt : « Je devrais corriger mes habitudes alimentaires et j’accepte ce défi » et ils se concentrent sur la façon d’améliorer leur comportement. Par ailleurs, ceux qui croient que leurs problèmes se répercutent à tous les niveaux, pensent que, parce qu’ils ont échoué dans un domaine, ils sont des ratés – et c’est là une généralisation qui leur donne un sentiment d’impuissance totale.
Si vous voulez réfuter la fausse croyance selon laquelle un problème englobe tous les aspects de votre vie, vous devez immédiatement en maîtriser une partie.
Peu importe que vous abordiez la plus petite composante du problème, l’important est de commencer dès maintenant.
Les optimistes perçoivent les échecs comme des expériences qui font partie de l’apprentissage, comme des défis qui les poussent à modifier leur stratégie. Les pessimistes font des échecs une question personnelle et les interprètent comme la preuve d’un défaut de caractère incorrigible. Étant donné que leur identité est étroitement liée au problème, ils se sentent accablés. Après tout, comment peuvent-ils changer toute leur vie d’un seul coup ?
Évitez à tout prix d’adopter la croyance que les problèmes résultent de défauts personnels. Commencez à percevoir les problèmes comme d’importantes sources d’information en retour qui vous guident et vous permettent de corriger le cap. Soyez reconnaissant de ces cadeaux que la vie vous envoie.
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