Si tu veux quelque chose que tu n’as jamais eu, il te faudra faire ce que tu n’as jamais fait.
- lespetitsmotsdecar
- 1 juin
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Dernière mise à jour : 2 juin
Thomas Jefferson

Si tu veux quelque chose que tu n’as jamais eu, il te faudra faire ce que tu n’as jamais fait. Parce que si tu ne changes pas, tu ne changes pas.
C’est une affirmation que j’ai mise en pratique à plusieurs reprises dans ma vie lorsque je me butais de façon répétée à des résultats qui ne me convenaient pas. Comme l’a écrit Albert Einstein, « La définition de la folie est de toujours agir de la même façon et d’attendre des résultats différents. »
Depuis quelque temps, j’aspire à plus de joie et de légèreté dans ma vie. Au fil des années, j’ai éliminé ce que je ne trouvais plus nécessaire pour mieux voir ce qui l’était. Thomas Jefferson a écrit « Si tu veux quelque chose que tu n’as jamais eu… » Alors, qu’est-ce que je veux que je n’aie pas vraiment ?
Vivre heureuse, joyeuse et libre fait partie de ce que je trouve important de cultiver en moi. Ma vie est remplie de raisons de ressentir ces émotions, et je le sais avec ma tête. Je me sens sereine et je suis souvent dans la gratitude. Cependant, ressentir la joie et la liberté sont des émotions plus intenses que j’ai besoin d’apprivoiser et de pratiquer. Il est temps que je fasse le chemin qui va de ma tête à mon cœur.
« …il te faudra faire ce que tu n’as jamais fait. » Il y a quelques jours, j’ai trouvé un nouveau moyen de prendre l’habitude de vivre ces émotions. Dans son livre Progresser à pas de géant, de petits changements, une grande différence, Anthony Robbins explique que pour se sentir bien à volonté, il faut changer son centre d’attention. Certains y parviennent grâce à des substances ou des comportements. Il suggère plutôt de passer par le corps et les émotions.
Pour me familiariser avec la joie en passant par le corps et le cœur, plutôt que par la tête, j’ai essayé sa suggestion de sourire ! Je me suis engagée à passer une minute devant le miroir à ne rien faire d’autre qu’afficher un grand sourire, cinq fois par jour pendant une semaine.
Cela me pose deux défis de taille. Le premier est de ne rien faire cinq fois par jour pendant 60 secondes en utilisant une minuterie, et le second est de me sourire en me regardant. J’ai aussi dû ajouter cet objectif à ma liste de choses à faire pour ne pas l’oublier car les deux premiers jours je n’ai fait l’exercice que trois fois.
J’ai été surprise de constater qu’au bout d’une quarantaine de secondes à me sourire je commence à ressentir de la joie au fond de moi. Pendant la journée, je souris plus souvent quand je suis seule, par exemple, en marchant ou en écrivant ce texte. Je sens la joie monter et je la laisse circuler en moi en étant attentive à mon ressenti. Il m’arrive parfois de réaliser que ma mâchoire est serrée, que mes épaules et ma nuque sont tendues. Je respire dedans.
J’ai toutes les raisons d’être heureuse et épanouie. Je choisis de vivre ma vie, illuminée par mon soleil intérieur, malgré le ciel parfois gris et quelques soucis. Je choisis de m’ouvrir à la vie, de laisser la joie m’envahir, même si ce mot m’inquiète. Je me rassure et je me laisse le temps car je sais que c’est ainsi que je vais me sentir plus complète.
Caro
Pour aller un peu plus loin...
Progresser à pas de géant, messages 44 et 45
Changer de centre d’attention n’est qu’une façon de modifier votre état affectif. Une méthode plus rapide et plus efficace est d’utiliser votre corps, c’est-à-dire votre physiologie. Par exemple, lorsque la plupart des gens sont insatisfaits de l’état émotionnel dans lequel ils se trouvent, ils boivent de l’alcool, ils mangent, ils fument, ils dorment ou ils prennent des drogues. Ou bien ils emploient des tactiques plus positives telles que la danse, le chant, l’exercice ou l’amour physique.
Chaque émotion que vous ressentez déclenche des réactions physiologiques précises. Lorsque les gens sont déprimés, quelle posture adoptent-ils ? Leurs épaules sont affaissées, ils ont la tête basse, leur respiration est peu profonde, l’expression de leur visage est morose. Au contraire, lorsque nous nous sentons heureux et de bonne humeur, nous avons les épaules bien droites, nous portons la tête haute et nous respirons à pleins poumons. Nous pouvons consciemment déclencher ces changements physiologiques, ce qui engendre immédiatement l’état affectif désiré.
Certaines des méthodes les plus simples peuvent avoir un impact considérable. Si vous voulez acquérir une habitude agréable qui vous sera bénéfique de manière inattendue, essayez donc de faire l’exercice suivant.
Engagez-vous pendant les sept prochains jours à passer une minute devant le miroir à ne rien faire d’autre que d’afficher un grand sourire, cinq fois par jour. Vous vous sentirez peut-être ridicule au début, mais en répétant cet exercice plusieurs fois par jour, vous stimulerez continuellement votre système nerveux de façon à ce qu’il suscite des sentiments de bonheur, de spontanéité et d’humour. Mais le principal, c’est que vous vous conditionnerez à évoquer un état agréable et à acquérir l’habitude physique du bonheur. Consacrez quelques moments à cet exercice dès maintenant et rendez-le agréable !
Vous pouvez aussi visionner une vidéo de résumant le livre d'Anthony Robbins sur le site suivant.



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