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Quand tu changes ta façon de voir les choses. Les choses que tu vois commencent à changer.

  • lespetitsmotsdecar
  • 18 févr. 2024
  • 5 min de lecture

Wayne Dyer


Cardinal rouge

Quand tu changes ta façon de voir les choses, les choses que tu vois commencent à changer.


Vos zones erronées est le premier livre de Wayne Dyer que j’ai lu. J’avais 24 ans. Je peux dire qu’il fait partie des ouvrages qui ont changé ma vie. Les émotions sont déclenchées par ce que nous pensons et nous avons la capacité de changer nos pensées, nos croyances. Pour cela, je dois en devenir consciente. Je dois accepter que c’est ma façon de voir les choses pour aujourd’hui et rester ouverte à d’autres points de vue.


Par exemple, je peux me taper sur la tête quand je réalise que je suis dans la compulsion ou je peux le voir comme un signe que j’ai dépassé mes limites et prendre soin de moi en répondant à mes besoins.


Pendant que j’écris ces lignes, j’entends un cardinal rouge chanter à ma fenêtre. Son chant m’accroche toujours un sourire aux lèvres et éveille en moi un sentiment de joie. Je prends une minute pour l’observer par la fenêtre et me nourrir de ce moment de grâce.


Lucie Mandeville dans son livre Le bonheur extraordinaire des gens ordinaires dirait que je mets de la magie dans mon quotidien, que je mets l’accent sur ce qui va bien. Ce livre que j’ai lu au début de la quarantaine m’a initié à la psychologie positive qui nous invite à changer notre regard sur notre vie.


Aujourd’hui, je vois les problèmes comme des défis au travers desquels je grandirai au lieu de quelque chose qui me tombe encore dessus. Je sais par expérience que je m’en sortirai d’une façon ou d’une autre.


Changer ma façon de voir les gens peut aussi avoir un impact sur ma relation avec eux. Je me souviens d’une collègue dont le comportement, les idées et sa façon d’interagir avec ses élèves me dérangeait. Elle faisait partie des rares personnes pour lesquelles j’éprouvais du plaisir à dire du mal.

       

Un jour, alors que je parlais d’elle sans la nommer, je l’ai vue passer derrière moi. Je ne crois pas qu’elle ait compris le sens de mes paroles, mais je me suis dit que je devais me défaire de ce comportement, dérouter le commérage. Une personne qui me guidait m’a suggéré la prière du ressentiment. (p.615) Prier pour cette personne, demander à Dieu de lui donner ce que je croyais qui lui manquait.

       

J’ai écrit dans un cahier pendant 7 jours, 70 choses que je demandais à Dieu de lui donner. Parfois, je répétais plusieurs fois la même chose comme : Mon Dieu, donne à … plus d’amour pour les enfants. Je ressentais parfois presque de la rage en écrivant ces lignes. Je ne comprenais pas, cette enseignante ne m’avait jamais rien fait personnellement et je savais qu’elle souffrait de problèmes de santé et familiaux.

       

Tout à coup, j’ai compris. Elle faisait remonter en moi le ressentiment d’avoir été injustement traitée par mon enseignante de cinquième année. Ma prière est devenue plus calme, plus sincère. J’ai observé davantage ma collègue et j’ai aussi vu ce qu’elle faisait de bien. J’ai même commencé à la féliciter quand l’occasion se présentait. Je l’ai sentie se radoucir et s’ouvrir peu à peu. Je voyais autre chose. Ensuite, je me suis tenue loin du commérage.


C'est de cette façon que j'ai compris cette phrase de Wayne Dyer. « Quand tu changes ta façon de voir les choses, les choses que tu vois commencent à changer. »

       

Changer ma façon de voir les choses peut paraître anodin. On pourrait croire que voir le verre à moitié plein ou à moitié vide, c’est la même chose. Moi, je vous dit qu’avec le premier je me sens davantage désaltérée !

Caro

Pour aller un peu plus loin...



Ce livre est un véritable antidote au pessimisme, avec simplicité et humour. L'auteur invite à mettre de la magie dans notre quotidien grâce à dix gestes d'une simplicité désarmante.

 

Ce qui m’étonne toujours, c’est de constater que les femmes sont majoritaires pour s’intéresser à ce thème du bonheur. Tiens donc pourquoi ? Parce que le bonheur est aussi lié à l’expression de nos émotions ? Parce qu’il nous conduit à « fendre l’armure » ? Et pourtant pour un manager, un chef d’entreprise, le bonheur personnel et professionnel est une réelle condition du succès.


Quand je me suis intéressé aux livres de développement dit personnel, il y a 30 ans,  les « denrées » étaient rares et plutôt en langue anglaise, certes traduites. Et puis, la multiplication des ouvrages en français a permis de combler ce retard. Il est quelquefois difficile de trouver des idées nouvelles dans des ouvrages qui foisonnent. Il en est de même aujourd’hui avec les livres sur le bonheur. C’est indiscutablement le « buzz » de ces 10 dernières années: les livres sur le bonheur pullulent. A qui se fier ?


Une première piste est de se référer à la bibliographie. Certaines références sont incontournables. Pour le thème du bonheur, une référence incontournable est la psychologie positive. A ne pas confondre avec la pensée positive, illustrée par le célèbre Émile Coué.


La psychologie positive a été inspirée par Martin Seligman qui raconte comment une rencontre inattendue en avion va orienter ses recherches, non plus vers l’impuissance ou résignation acquise, mais vers l’optimisme. Depuis 1998, date d’apparition aux USA de la psychologie positive, les ouvrages se sont multipliés.


Le courant révolutionnaire de la psychologie positive s’intéresse davantage à ce qui va bien chez les gens qu’à leurs problèmes. Donc un livre sur le bonheur se doit de faire référence à la psychologie positive. Pour mémoire, l’intérêt de la psychologie positive est entre autres, d’apporter des preuves scientifiques de son impact sur notre santé.


On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s’être marié, après avoir eu un enfant et, ensuite après avoir en avoir eu un autre. Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l’on sera mieux quand ils le seront. On est alors convaincu que l’on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape. On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possèdera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite.

 

La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.

 

Il est préférable de l’admettre et de décider d’être heureux maintenant qu’il est encore temps. « Pendant longtemps, j’ai pensé que la vie allait enfin commencer. La vraie vie ! Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu’il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer. Et alors, là, la vie allait commencer ! Jusqu’à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie ».


Cette perspective m’a aidé à comprendre qu’il n’y a pas un chemin qui mène au bonheur. Le bonheur est le chemin.


Alors, il faut arrêter d’attendre de terminer ses études, d’augmenter son salaire, de se marier, d’avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l’été, l’automne ou l’hiver pour décider qu’il n’y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.


Le livre de Lucie Mondeville est donc un appui sérieux  pour accroître notre bien-être au quotidien. Véritable antidote au pessimisme, il explique comment cultiver le «bonheur des gens ordinaires», dans un langage accessible.


La lecture des titres des chapitres et du contenu est déjà réjouissante :

·     comment savoir si l’on est heureux ?

·     qu’est-ce qui nous rend heureux ?

·     les émotions positives

·     la biologie du bonheur

·     la loterie cérébrale

·     être heureux et en santé

·     le bonheur a-t-il un sexe ?

·     etc.

L’ouvrage s’achève sur un feu d’artifice.  L’auteur, principale spécialiste de la psychologie positive au Québec,  dévoile les 10 grands principes qui ancrent son bonheur, et aussi le nôtre.


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