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Ta tâche n'est pas de chercher l'amour...

  • lespetitsmotsdecar
  • 16 juin 2024
  • 2 min de lecture

Djalal ad-Dîn Rûmi



crécerelle

Ta tâche n'est pas de chercher l'amour, mais simplement de chercher et trouver tous les obstacles que tu as construits contre l'amour.


Dans son livre L’art d’aimer, Erich Fromm a écrit : « L’amour immature dit : Je t’aime parce que j’ai besoin de toi. L’amour mature dit : J’ai besoin de toi parce que je t’aime. »


Je crois cependant que l’amour immature est un passage obligé comme l’enfant qui est dépendant de ses parents pour bâtir son estime de soi. Parfois, les parents ne sont pas en mesure de soutenir leur enfant. Certains enfants trouvent d’autres sources d’amour, d’autres images parentales et font preuve de résilience. Pour d’autres, c’est plus difficile.


Dans les groupes d’entraide, on entend parfois : « On va t’aimer jusqu’à ce que tu sois capable de t’aimer toi-même. »


Pour être capable d’aimer l’autre, il faut arriver à s’aimer soi-même. Dépasser cette idée qu’on est pris au piège parce qu’on n’a pas reçu l’amour inconditionnel dont nous avions besoin étant enfant ou dans nos relations amoureuses.


On peut déconstruire cette image que nous avons de nous, avec tous ces murs que nous avons érigés pour se protéger de soi et de l’autre. S’aimer soi-même est une responsabilité. Cela demande du courage d’enlever ces masques, de nous mettre à nu.


Rûmi nous dit : « Ta tâche n’est pas de chercher l’amour » Nous l’avons tous cherché à un moment ou à un autre.


Dans la vingtaine, je cherchais l’homme idéal qui prendrait soin de moi et ne me décevrait pas. Ma liste de critères était longue. On m’a gentiment demandé si la liste de mes propres qualités était aussi fournie. J’ai donc essayé de devenir une meilleure personne pendant plusieurs années. Tâche ardue, s’il en est une !


Il y a quelques années, alors que je réécoutais le merveilleux livre-audio de Josette Stanké, Nos amours difficiles, mais nécessaires, j’ai réalisé que nous étions déjà tous de bonnes personnes au fond de nous-mêmes. Que chacun de nous est digne d’amour.


J’avais besoin de laisser émerger mon moi authentique, le cœur de mon être. Cela ne m’empêche pas de m’améliorer, mais pas dans le but d’aller chercher l’amour des autres. Chacun de mes amours m’a donné accès à un aspect de moi-même. En apprenant à mieux me connaître, j’ai appris à m’aimer.


Au lieu de penser que j’avais besoin que quelqu’un d’autre m’accepte comme j’étais pour y  croire, j’ai commencé à apprécier mes qualités et à voir mes défauts comme faisant partie de moi. Je reste cependant ouverte à m’en libérer au fil du temps, à mesure que je n’aurai plus besoin de leur ombre.

 

Au lieu d’attendre que les autres prennent soin de moi et me respectent, je m’accepte, je me respecte, je prends soin de moi avec bienveillance et je fais des choses qui me font du bien. Fanny l’explique bien dans sa newsletter illustrée.

 

En enlevant ces obstacles qui m’empêchaient de m’aimer, je suis plus à même de ressentir et recevoir l’amour des autres simplement. Je peux aussi donner de l’amour sans en attendre en retour. Je choisis d’être avec toi parce que je t’aime.


Caro


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Amour de soi Fannys


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