Vos relations seront rarement plus saines que votre estime de soi.
- lespetitsmotsdecar
- 12 mai 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 juin 2024
James Clear

Vos relations seront rarement plus saines que votre estime de soi. Parfois, on pense qu'on ne mérite pas mieux ou on est si mêlé dans sa tête qu'on vit des relations enchevêtrées.
Avec du recul, je réalise qu’à la fin de mon secondaire, je m’étais intégrée à la “gang” du hand-ball, puis à celle du journal étudiant car je sortais avec un ou l’autre des leurs.
Quand je suis arrivée au cégep, il y avait un garçon qui me plaisait dans mes cours et j’ai commencé à m’asseoir avec son groupe à la cafétéria. Je sentais qu’ils me toléraient, mais ils vivaient dans un autre monde que le mien. Ils avaient fréquenté un collège privé, portaient des chandails “Lacoste” et faisaient du ski la fin de semaine. Au fil du temps, j’ai aussi réalisé qu’ils ne partageaient pas mes valeurs.
J’ai commencé à fréquenter le café étudiant où je me suis fait des amis qui ressemblaient plus à qui j’étais et avec qui je me sentais plus à l’aise d’être moi-même. J’ai dû m’estimer suffisamment pour choisir des personnes que je considérais plus saines pour moi.
L’inverse est vrai. Après certaines ruptures amoureuses, j’ai eu des relations malsaines, comme si je croyais ne plus mériter mieux. Heureusement, il me restait mes amies fidèles et franches qui m’ont accueillie avec bienveillance et qui m’ont aidée à faire face à ce que je vivais.
Il restait des gens sur ma route qui m’ont aimée jusqu’à ce que je sois capable de le faire moi-même. Au début, j’ai fait comme si… j’ai fait ce que je croyais qu’une personne saine ferait. Je me suis payé des massages, j’ai acheté de nouveaux draps, j’ai repris une hygiène de vie plus stable, j’ai beaucoup écrit et progressivement j’ai choisi des relations plus constructives.
Dans son livre, S’affranchir de la honte, John Bradshaw explique que la honte toxique fait qu’on ressent qu’on est médiocre ou anormal, qu’on a le sentiment d’avoir un comportement inadéquat et qu’on ne peut changer qui on est.
Si en plus, comme l’écrit James Clear « vos relations sont rarement plus saines que votre estime de soi », il y a de quoi se sentir dans un cul-de-sac. De son côté, Alexia H. dans sa méditation du 21 décembre écrit : « Même si je ne peux pas me donner de l’estime de soi, je peux en acquérir en faisant des choses honorables. »
Au fil de mon cheminement personnel, j’ai appris que je pouvais changer qui j’étais. En fait, mon être intérieur est resté intact, ce sont les masques que j’ai ajoutés pour me protéger qui encombrent ma vie. Je les ai mis car j’ai cru que j’en avais besoin pour plaire aux autres et être digne d’estime.
Il y a quelques années, une psychothérapeute m’a partagé une belle image pour m’aider à comprendre. Un peu comme l’écran du cinéma qui reste blanc indépendamment du film qui y est projeté, mon âme n’est pas altérée par ce que j’ai pu vivre ou faire. Cependant, je peux choisir de changer ma programmation.
Je peux me libérer de certains défauts en faisant comme si j’avais les qualités opposées à ceux-ci et je peux réparer mes relations en m’excusant et en modifiant mon comportement avec les personnes que j’ai lésées.
Cela fait de ma vie un bien meilleur film avec des acteurs hors pair !
Caro
Pour aller un peu plus loin...

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