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Ce qui te dérange chez les autres...

  • lespetitsmotsdecar
  • 19 oct.
  • 5 min de lecture

Bouddha

coquelicots

Ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu toi-même. Une autre bonne raison de faire preuve de bienveillance plutôt que de juger.


Il est sans doute plus facile de passer pour un saint en restant seul dans sa grotte. Cependant, c’est en étant confronté aux autres qu’on apprend à se connaître. J’ai besoin de cet autre qui me fait ch…eminer parce que je ne peux changer que ce que je vois. Ce qui me dérange chez les autres devient un indice de ce que je ne veux pas voir en moi.

 

J’ai rapidement endossé le rôle de la grande sœur plutôt sage et organisée. Je passais également pour la grande sœur sérieuse et ennuyeuse à côté de ma petite sœur qui était drôle et mignonne. J’en tirais toutefois des avantages et aujourd’hui, cette sagesse m’apporte la sérénité.

 

En revanche, le côté extraverti de certaines personnes me dérange. Je comprends maintenant que cela reflète un aspect de moi que je n’ai pas développé. Il était peut-être plus facile de laisser ma sœur occuper le devant de la scène plutôt que de prendre le risque de m’exposer au regard des autres. En restant en retrait, dans un rôle d’observatrice plutôt que de participante je me pénalise en limitant mes sources de joie.

 

Ma sœur est toujours aussi drôle. Cependant, je n’ai pas besoin de faire les choses à sa manière. Je peux me lancer et faire preuve d’humour et de légèreté tout en restant fidèle à ma personnalité. Je peux exprimer ma bonne humeur et la communiquer. Dès que j’autorise ce côté de ma personnalité à s’exprimer, il ne me dérange plus chez les autres.

 

Dernièrement, la Newsletter de Fannys a retenu mon attention. Elle s’est associée à Laëtitia Magdelaine pour publier un texte sur L’effet miroir dans le couple.

 

« Je ne peux voir chez l’autre que ce qui m’appartient…je le vois parce que je l’ai en moi mais ne l’accepte pas chez moi…» Au départ, notre ego ne veut pas l’admettre parce qu’il a besoin de se sentir irréprochable. Quand j’y mets un peu d’humilité, je peux utiliser l’effet miroir pour m’autoriser ce que j’esquive, découvrir mes croyances, affronter mes peurs et m’offrir le cadeau d’un peu plus de plénitude. Et par la même occasion, je soignerai peut-être une blessure émotionnelle.

 

Le miroir reflète également ce qu’on admire chez les autres. Il peut s’agir d’un aspect que je n’ai pas encore osé développer, mais qui me fait envie. C’est en côtoyant des personnes bienveillantes, faisant preuve de courtoisie du cœur envers les autres que j’ai eu envie de développer cet aspect dans ma vie.

 

J’ai d’abord dû apprendre à faire preuve de bienveillance envers moi-même plutôt que de me blâmer quand je commettais une erreur. J’ai une petite statuette de Bouddha que je garde en vue pour me rappeler d’être douce envers moi-même. Pour moi, Bouddha incarne l’image de la bienveillance.

 

Honoré de Balzac a écrit « Plus on juge, moins on aime… » Avec les années, j’ai appris à porter moins de jugement et à faire preuve de plus de bienveillance envers les autres. Parce qu’un jour, je me suis donné de l’amour, j’ai cheminé et, je peux maintenant le partager.

Caro


Pour aller un peu plus loin...


 

 « Le miroir est un outil très efficace pour mieux se connaître et devenir conscient du degré d’acceptation face à soi-même.


Les aspects de soi sont reflétés par les autres. Ce que l’on admire d’une personne ou ce qui nous dérange reflète ce qui se passe à l’intérieur de nous. L’autre reflète des aspects non reconnus chez nous…

L'effet miroir A

La première fois que j’ai entendu parler de l’effet miroir, c’est en allant voir une thérapeute avec mon mari. Chacun notre tour, nous nous étions entretenus avec elle. À la fin elle nous avait dit que nous étions un miroir l’un de l’autre…


Au début je ne comprenais pas, car vu de l’extérieur j’avais l’impression d’être totalement différente de mon conjoint ! J’avais l’impression que tout ce que je vivais était de sa faute et je ne voyais pas que lui aussi, pouvait vivre la même chose que moi. Je le voyais très différent de moi : il était entreprenant, semblait n’avoir peur de rien et être toujours en action.

L'effet miroir B

J’étais l’inverse, car j’élevais mes enfants et semblais avoir peur de beaucoup de choses.


Notre blessure était l’abandon, je me sentais abandonnée par lui car il travaillait énormément et je le voyais très peu dans la journée… Je me sentais victime de ses choix professionnels…


Et lui se sentait abandonné par moi car il avait comme attente que je travaille avec lui dans l’entreprise familiale, alors que moi je ne voulais pas.


Nous nous sentions tous les deux victimes des choix de l’autre et avions tous les deux des attentes par rapport à l’autre.

L'effet miroir C

Le miroir se fait au niveau du ressenti émotionnel, et par rapport aux blessures émotionnelles.


Je ne peux voir chez l’autre que ce qui m’appartient…


Ce que je vois m’appartient, je le vois parce que je l’ai en moi mais je ne l’accepte pas chez moi…


Le couple est donc un superbe moyen pour se connaître et évoluer, dans le but de s’accepter inconditionnellement.


Au début il y a la période de fusion où tout se passe bien, cela dure un certain temps. Dans cette période on ne voit que ce que l’on admire chez l’autre. Le fait d’admirer une qualité veut dire que nous n’avons pas reconnu cette capacité chez nous à cause d’une peur ou d’une croyance.

L'effet miroir D

Après on commence à défusionner, et au fur et à mesure, lorsque l’autre se permet de faire des choses que nous ne nous permettons pas, l’autre se met à nous déranger. Souvent une qualité qu’on admirait chez notre conjoint peut devenir insupportable… Cela va aussi activer nos blessures émotionnelles.


Et la plupart du temps c’est notre égo (qui est tout simplement l’ensemble de nos croyances) qui nous dictera notre comportement. L’égo veut se faire croire qu’il n’est pas comme l’autre ou n’a pas les défauts de l’autre, l’égo se veut irréprochable. C’est pourquoi la technique peut semblait dérangeante au début.


Par exemple, quelqu’un qui n’arrive pas à trouver sa place, à s’exprimer dans son couple, aura du mal à supporter que l’autre prenne tout l’espace. Au départ de la relation cette personne pourra admirer cette qualité chez l’autre, mais au fur et à mesure elle pourra ne plus l’apprécier et se sentir étouffée par l’autre… car elle ne peut faire la même chose et ne se le permet pas.

L'effet miroir E

Peut-être que cette personne ne prend pas sa place parce qu’on lui a appris petite fille, qu’il ne fallait pas trop faire de bruit, que de parler de soi était égoïste, prétentieux, qu’il fallait rester humble. Il se peut qu’il y ait une confusion entre prendre sa place et être orgueilleux.


→ Le FAIT que je ne m’autorise pas ne veut pas dire que je n’ai pas ces qualités. Je peux les développer.


Comment pouvons-nous nous servir de cet outil ? D’abord se poser la question :


·      De quoi j’accuse l’autre ?

·      De quoi j’aurais peur ou de quoi je me jugerais si je faisais la même chose ?


De quoi pourrait-on me juger ?


L'effet miroir F

Lorsque l’on trouve la peur et la croyance, nous pouvons donc regarder en conscience si nous avons toujours envie d’adhérer à celles-ci et si non, mettre en place des actions qui vont nous démontrer le contraire.


Texte de : Laëtitia Magdelaine, Tantra et coaching tantrique


Lire l'article complet sur son site : www.leffetmiroir.fr/


Les contenus proposés par Laëtitia sur son site relèvent de son univers et de sa pratique, ils ne reflètent pas nécessairement mes opinions ou mon approche.


Illustrations de : Fannys


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