Dans le doute, abstiens-toi.
- lespetitsmotsdecar
- 7 janv. 2024
- 3 min de lecture
Proverbe français

Certaines décisions sont plus difficiles à prendre. J'ai appris qu'il vaut mieux parfois différer une décision que de foncer tête baissée. Dans le doute, abstiens-toi.
Je ne me qualifierais pas de personne téméraire, mais il reste que je suis plutôt fonceuse. Il m’est arrivé de prendre des décisions qui auraient pu être plus réfléchies. J’ai mis du temps à être suffisamment en contact avec mon intuition pour faire mes choix. Développer de l’assurance sans pour autant penser tout savoir.
Écouter cette petite voix qui me dit : « Il me semble que je devrais faire ceci ou il me semble que je ne devrais pas faire cela. » plutôt que de me dire après coup : « J’aurais donc dû m’écouter ! »
J’ai obtenu mon permis de conduire à dix-sept ans parce que j’en avais besoin pour un travail d’été, mais je n’ai pas conduit souvent lors des dix années suivantes. Quand j’ai emménagé avec mon mari, j’ai commencé à conduire plus fréquemment et comme nous étions en ville, je devais régulièrement me stationner en parallèle.
J’avais de la difficulté à trouver mes repères et j’ai fini par accrocher le pare-chocs d’une autre voiture et bosseler le côté de la mienne. Il n’y a pas eu de dégâts majeurs, mais c’est à ce moment-là que mon mari m’a dit : « Dans le doute, abstiens-toi. » J’ai donc cherché des espaces plus grands, quitte à marcher un peu plus, jusqu’à ce que je me sente plus habile.
Je peux transférer cet apprentissage dans ma vie quotidienne. Cela ne veut pas dire de ne plus rien faire chaque fois que je doute, sinon je tombe dans l’évitement, mais de différer une décision ou une action.
Au lieu de me débattre, je prends le temps d’écouter ce qui monte. Ces quelques secondes de réflexion pendant lesquelles se confrontent mon « petit ange » me rappelant de prendre soin de moi et de penser à comment je vivrai avec ma décision et mon « petit diable » voulant que j’appuie sur le bouton « on s’en fout » (traduction de la «switch fuck off » en anglais…).
Parfois, la décision est oui, parfois c’est non, d’autres fois je sens juste que ce n’est pas pour maintenant. Ce n’est peut-être pas le bon moment ou j’ai besoin d’aller chercher plus d’informations.
Après toutes ces années, je suis rendue assez bonne pour faire mes stationnements parallèle. Je doute moins souvent, mais je continue à faire des efforts pour sortir de ma zone de confort.
Caro
Pour aller un peu plus loin...
À l’œuvre p.97-98
À notre réveil, nous pensons au vingt-quatre heure devant nous et nous regardons nos projets pour la journée. Nous demandons d’abord à Dieu de nous guider dans nos pensées et surtout de libérer notre esprit de l’apitoiement comme de tout mobile malhonnête ou égoïste. Ainsi disposés, nous pouvons sans inquiétude nous servir de nos facultés mentales car après tout, Dieu nous a donné un cerveau pour nous en servir. Nos pensées seront plus élevées si notre esprit est débarrassé de tout motif nuisible.
Il se peut que nous soyons indécis au moment de planifier notre journée, que nous éprouvions de la difficulté à définir notre plan d’action. Dans ce cas, nous demandons à Dieu de nous donner l’inspiration, l’intuition qui nous fera prendre la bonne décision. Nous restons calmes et détendus. Nous ne nous débattons pas. Après avoir appliqué cette méthode un certain temps, nous sommes souvent étonnés de voir comme les bonnes réponses nous viennent. Ce qui auparavant n’était qu’un pressentiment ou une inspiration occasionnelle devient graduellement un mécanisme de notre esprit. Comme nous manquons d’expérience et nous venons d’établir un premier contact conscient avec Dieu, nous ne serons probablement pas inspirés chaque fois. Il nous arrivera peut-être d’avoir des idées ridicules et de poser des gestes absurdes. Néanmoins, avec le temps, notre façon de réfléchir se rapprochera de plus en plus de l’inspiration. Nous finirons par nous y fier…
…Au cours de la journée, nous faisons une pause lorsque l’agitation et le doute s’emparent de nous pour demander d’avoir la bonne pensée ou la bonne action. Sans cesse nous nous rappelons que ce n’est plus nous qui dirigeons le spectacle et plusieurs fois par jour, nous répétons humblement : « Que votre volonté soit faite. » Nous sommes alors beaucoup moins exposés à prendre des décisions folles ou à être la proie de la peur, de la colère, de l’inquiétude ou de l’apitoiement. Nous devenons beaucoup plus efficaces. Nous nous fatiguons moins vite car nous ne brûlons pas notre énergie follement comme du temps où nous tentions d’arranger la vie à notre convenance.
Ça marche ! Ça marche vraiment !



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