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Le bonheur, c'est comme du sucre à la crème, si tu en veux, il faut que tu t'en fasses.

  • lespetitsmotsdecar
  • 17 févr.
  • 3 min de lecture

Auteur inconnu


canard pilet

Le bonheur, c'est comme du sucre à la crème, si tu en veux, il faut que tu t'en fasses.


J’ai lu cette citation dans un café du village de Dunham. Il y avait une tablette de post-it et des crayons pour inviter les clients à y ajouter leur citation préférée et à les coller sur le mur.


Il y a vingt-cinq ans, on ne trouvait pas encore de sucre à la crème dans les dépanneurs et les épiceries. Il fallait s’en faire ou trouver quelqu’un qui était doué pour en cuisiner.


Au secondaire, j’avais choisi le cours de « Science familiale », volet nutrition. Nous cuisinions deux recettes par semaine et je faisais partie de l’équipe qui n’a pas réussi à faire « prendre » son sucre à la crème. J’ai réessayé à quelques reprises par la suite sans plus de succès.


J’étais peut-être plus douée pour le bonheur. Je me souviens d’un ami qui m’avait fait remarquer que j’arrivais toujours de bonne humeur à l’école. Et c’est vrai que c’est une période de ma vie où je me sentais à ma place et épanouie la plupart du temps.


Dans le livre Bonheur extraordinaire des gens ordinaires, Lucie Mandeville rapporte que selon Lyubomirsky, 50% de notre capacité à être heureux est génétique. Il y a un 10% qui vient de sources externes comme notre revenu, notre famille, notre travail… Finalement, 40% de notre bonheur est relié à notre investissement personnel, c’est notre marge de manœuvre.


Une fois que les besoins de base sont comblés et que certains problèmes comme la dépression sont soignés, c’est notre capacité à savourer le moment présent qui peut faire la différence entre se sentir heureux ou non.


Dans mon dernier texte, je concluais en faisant le parallèle entre l’oiseau qui fait son nid à partir de brindilles qu’il trouve dans son milieu et la capacité que j’ai développée à broder un petit coin de paradis dans ma vie à partir des matériaux que j’y trouve. Selon Seligman, il y a trois composantes du bonheur : Le plaisir qui favorise le bien-être, l’engagement qui nous dispose à vivre dans le flot et finalement, le sens que nous donnons à notre vie en aspirant à plus que soi.


Dans mon quotidien, je me fais plaisir de diverses façons. Déjeuner avec mon mari en solutionnant un mot croisé. Marcher dans les rues de mon quartier, dans la forêt, sur le bord du fleuve ou sur la plage en prenant le temps de regarder les fleurs et d’écouter les oiseaux. Aller luncher en couple dans un petit café à l’occasion. Déguster les petits plats que me concocte mon amoureux pour le souper et regarder un film ensemble le soir. Lire, écrire, dessiner, parler avec les gens de ma famille et mes amis font aussi partie de mes petits plaisirs.


L'engagement me permet de vivre dans le flot comme lorsque j’écris, je dessine, je traduis un texte, j’apprends l’espagnol ou le Taï Chï et plus encore. Cela me sort de ma zone de confort et me demande un effort intellectuel. J’ai besoin de faire travailler mes méninges sans pour autant me casser la tête.


L’implication auprès des autres donne aussi un sens à ma vie. Je prends le temps de les écouter et je partage mes bons coups et les difficultés que j’ai surmontées. Plus j’arrive à m’aimer comme je suis et à accueillir le moment tel qu’il  est, pas nécessairement comme je l’avais planifié, plus je suis disponible pour accueillir les autres tels qu’ils sont et à leur apporter du réconfort.


Toutes ces petites choses contribuent à mon bonheur et comme le dit une autre citation : « Les gens heureux n’ont pas tout ce qu’il y a de mieux. Ils font juste de leur mieux avec ce qu’ils ont. »

Caro


Pour aller un peu plus loin...


Recette du bonheur


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