Le premier pas pour avoir ce que vous voulez.
- lespetitsmotsdecar
- 5 oct.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 oct.
Diom Moussa

Le premier pas pour avoir ce que vous voulez c'est d'avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus. Voici quelque chose que notre cerveau n'aime pas.
Notre cerveau a en général tendance à rechercher le connu. Il peut donc être inquiétant de quitter une situation pénible pour se retrouver face à un vide. On se fie à l'adage qui dit qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.
Cependant, je crois qu'il arrive parfois qu'on ne puisse pas faire l'économie de l'inconfort et de l'incertitude pour avancer dans la vie. On attend parfois que la situation que l'on vit soit plus douloureuse que le vide qui nous attend. Avec le déni, cela peut être long, avec des conséquences désastreuses. On apprend par la souffrance. Avec les années, je suis devenue plus douillette. Je ne me morfonds pas très longtemps avant d'accepter le changement.
À vingt-six ans, j’ai fini par réaliser que ma relation amoureuse vivotait. La passion s’était étiolée et nos objectifs de vie ne s’accordaient pas. Trois ans auparavant, j’avais déjà vécu une rupture amoureuse et je me demandais si j’allais un jour aimer un autre homme autant que lui.
Nous vivions à Paris pour quelques mois encore. La situation était chaotique et je me sentais instable sur le plan émotionnel. On dit que le chaos est l'univers qui s'organise. Je trouvais qu'il prenait son temps.
« Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c’est d’avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus. » Je ne savais pas exactement ce que je voulais, mais je savais ce que je ne voulais plus. Je devais me retrouver seule, m’intérioriser et affronter mon vide intérieur pour faire de la place à autre chose.
Je n’avais jamais vraiment pris le temps de faire le deuil de mes relations avant d’en entamer une nouvelle. On m’a dit que je devais faire ce que je n’avais jamais fait pour obtenir ce que je n’avais jamais eu. J’ai pris mon temps. J’ai clarifié mes valeurs et mes objectifs tout en restant souple.
Je me suis ouverte aux opportunités qui se présentaient à moi, tout en laissant passer celles qui ne me convenaient pas. J’ai lâché prise et j’ai fait confiance à Dieu et à l’univers, plutôt qu’à ma volonté déchaînée.
Dans son livre, Ne mangez pas vos émotions, Bill B. raconte l’histoire d’un homme qui chute alors qu’il escalade une montagne. Il s’agrippe à une branche et refuse de la lâcher, même lorsque Dieu lui dit que c’est ce qu’il doit faire.[1]
Nous avons tous peur de nous retrouver dans le vide. Parfois, le sol est plus près qu’on ne le pense et on ne le saura jamais si l’on reste accroché à la branche. Un peu comme le vide se comble quand je retire ma main de l’eau, l’univers me comble quand je m’enlève du chemin.
Caro
Pour aller un peu plus loin...
Lâcher la branche, lâcher prise p. 66-67
Décidez quel type de Dieu vous voulez invoquer. Longtemps vous avez vénéré votre conjoint, vos parents ou vos enfants, vous avez même fait un Dieu des aliments. Vous ne devriez avoir aucun mal à vous concevoir un Dieu. Pourquoi ne pas faire de Dieu quelque chose de valable ? Essayez une fois ! Concevez votre propre Dieu. Ensuite, vous pourrez remettre votre volonté et votre vie entre Ses mains. Dieu peut être une fantastique merveille. Essayez, ça fonctionne.
Voici l’histoire d’un homme qui escalade une montagne; bientôt il atteindra le sommet, et il n’y a plus rien à quoi il puisse s’accrocher. Alors qu’il cherche un point d’appui, il glisse et se met à déraper. Regardant sous lui, il s’aperçoit qu’il se trouve à 1 500 mètres. Au moment de tomber, il s’agrippe à une branche. Il retient cette branche car sa vie en dépend, mais elle cède peu à peu. Cet homme ne croit pas en Dieu, mais il estime que le moment est venu de remédier à cela. Il lance : « Y a-t-il quelqu’un là-haut ? » Le vent qui souffle est sa réponse. La branche cède de plus en plus. Il dit cette fois : « Je vous en prie, y a-t-il quelqu’un là-haut ? »
Il entend soudain cette voix lui répondre : « Oui, mon fils, je suis là. » L’homme répond : « Mon Dieu, est-ce Dieu ? » La voix ajoute : « Oui, mon fils, je suis Dieu. Je veillerai sur toi. Que puis-je faire pour te venir en aide ? » L’homme lui dit : « Je vais tomber. Je t’en prie, aide-moi ! » Dieu répond alors : « Dans ce cas, mon fils, lâche prise sur la branche. » L’homme regarde sous lui et lance : « Qu’as-tu dit ? » Dieu répète : « Lâche prise. » L’homme lance alors : « Y a-t-il quelqu’un d’autre là-haut ? »
Cette histoire démontre exactement ce qu’on nous demande de faire. On nous demande de lâcher prise. C’est pourquoi on nous prévient que le Programme n’apportera aucun résultat, à moins que nous ne souffrions profondément. Seul un être qui souffre profondément lâchera prise, les autres tenteront d’imaginer un stratagème pour rester là où ils sont. Et, en général, ils restent là où ils sont. Ils survivent comme ils peuvent. C’est seulement dans la souffrance profonde que l’on accepte de prendre les grands moyens et que l’on décide d’avoir la foi absolue.



Commentaires